Les forces et les limites de l’instinct

Bonjour à tous,

C’est un thème que je souhaitais aborder depuis longtemps…

Quand on regarde les animaux, on constate qu’ils sont comme guidés par l’instinct. Celui-ci les aide à vivre, survivre et se reproduire.

Pourtant, l’instinct est-il toujours un avantage ?

N’est-il pas, paradoxalement, nuisible dans certains cas pour les animaux que, par ailleurs, il protège ?

C’est ce que pense Rousseau, philosophe du XVIIIe siècle.

Dans un texte célèbre, il réfléchit à la différence entre la liberté humaine et l’instinct animal.

Chacune de ces deux forces (instinct et liberté) a ses avantages et ses inconvénients.

L’instinct prépare l’animal à agir et à réagir face à certaines situations. Il prédispose l’animal à certains comportements qui sont efficaces.

Toutefois, l’éventail d’action des animaux est limité. Ils n’ont pas de capacité d’inventivité, selon Rousseau.

Il prend notamment un exemple alimentaire. Les animaux éprouvent une répulsion instinctive vis-à-vis de certains aliments. Or, dans le cas d’une crise alimentaire, il leur serait peut-être utile de tenter d’ingérer ces aliments. En tout cas, un être libre aurait la possibilité de faire cet essai.

Ainsi, l’instinct, qui fait la force de l’animal, peut aussi le condamner.

De son côté, la liberté fait la grandeur et la dignité de l’être humain. Elle lui ouvre un champ d’actions et d’initiatives illimité, indéfini.

Toutefois, aux yeux de Rousseau, cette liberté suppose que l’être humain n’est pas guidé par l’instinct.

La conséquence est que l’être humain peut s’égarer, se détruire, se corrompre et connaître une déchéance (physique ou morale).

L’instinct et la liberté présentent donc chacun une face paradoxale.

Si vous souhaitez plus de précisions sur cette question, n’hésitez pas à cliquer, en haut, sur le lien de la vidéo, ainsi qu’à vous abonner à la chaîne

Bonne écoute à tous !

Cordialement

Philippe BOULIER

Image de couverture :

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Image par Marcel Langthim de Pixabay